Réflexions sur mes élèves à haut(s) potentiel(s)

Un nombre important d’enfants et d’adultes à haut(s) potentiel(s) fréquentant nos écoles , je me suis questionné sur ce que ma méthode avait de particulier pour répondre à ces élèves. J’ai écrit une étude de cas sur Théodore qui a débuté la musique à l’âge de 8 mois et qui, à 3 ans et demi, me demande de mettre en musique le tableau périodique des éléments de Mendeleïev. Un jour le FER, Fe26, un jour l’Ununoctium et la dynamique de création musicale s’est mise en marche (cf A Pedagogy of Creation, éd. Rowman & Littlefield)

L’auteure de l’ouvrage ci-dessous a souhaité faire part à ses lecteurs de mon expérience sur la douance.

Un Zèbre sur le divan

Hélène Vecchiali (HV) : Par rapport à l’histoire d’Henri qui souhaite reprendre le piano avec avoir vécu une relation chaotique avec cet instrument, que lui proposeriez-vous ?

Robert Kaddouch (RK) : Tout d’abord, si Henri a arrêté le piano parce que cela allait lui demander un travail quotidien trop lourd, c’est peut-être qu’on l’a mis trop tôt au pied du mur, c’est à dire face à l’ascèse nécessaire des professionnels qui se dévouent à l’expression artistique. Travailler d’arrache-pied n’est pas un problème pour celui qui est en quête d’absolu, mais il me semble qu’Henri était bien loin de ce point d’inflexion.

Dans ma pratique pédagogique, je ne demande jamais un temps particulier de piano, pour plusieurs raisons : d’abord parce que ce temps s’impose de lui-même, sans souffrance, au fur et à mesure que le désir d’expression grandi. Selon moi, le professeur doit être le porte-parole de l’exigence intérieure de son élève, son travail consiste avant tout, à mettre en relation l’étudiant et la musique par l’intermédiaire de l’instrument.

Ensuite parce que la musique n’est pas liée uniquement à la pratique d’un instrument, la pensée musicale est bien plus vaste. On peut très bien suivre des cours devant un piano et développer une pensée musicale, créatrice, sans pratiquer ou en pratiquant peu. Pour moi, prendre un cours de piano, c’est s’ouvrir à un au-delà du piano. Il y a de nombreux adultes qui viennent pour « des cours d’esthétique création », pour comprendre pourquoi telle ou telle musique leur plaît, pourquoi ils la trouvent belle ?  Donc le piano ne se résume pas à l’instrument et à son apprentissage. C’est aussi le développement d’un esprit créatif, d’une pensée, c’est « combler un trou »

HV : Est-ce que vous pourriez me décrire votre méthode ?

RK : En quelques mots, ça va être difficile (rires). Déjà le mot « méthode » vient de « meta hodos », ce n’est pas ce qu’il faut faire mais c’est un trajet « à la recherche du chemin suivi ». Donc ma méthode, c’est écouter et donner le sens, c’est à dire permettre à l’élève de se construire « à son image » à travers l’expression artistique.

HV : C’est une psychanalyse, en quelque sorte ?

RK : Je ne suis pas un thérapeute, chacun son métier, c’est déjà énorme ce qu’il faut acquérir pour jouer du piano, puis pour enseigner !

Malgré tout, plusieurs adultes qui suivaient une psychanalyse, ont comparé la qualité de mon écoute « conductile (mon concept de conductibilité) » à « l’écoute flottante » du psychanalyste.

HV : Concrètement ce chemin vous l’accompagnez comment ?

RK : Tous les êtres humains ont un potentiel inné, sinon, comment pourrais-je improviser au piano, à quatre mains avec des bébés de six ou sept mois ? Ils ont donc des facultés de communication puisqu’ils m’écoutent et, d’autre part, ils possèdent un substrat linguistique c’est-à-dire des éléments qu’ils utilisent d’abord comme trace, puis comme signe. Avec un adulte, au premier cours, je lui propose d’improviser ; c’est comme le premier cri du nouveau-né, il a beaucoup de valeur car c’est tout ce qu’un être a envie de dire. J’analyse ensuite cette production : l’intensité, le timbre, les écarts, le rythme… Je fais un retour sur ces divers éléments et progressivement, l’étudiant se reconnaît, il trouve des similitudes entre ce qu’il est et ce qu’il vient de produire. C’est un premier acte de reconnaissance. Dès ce moment-là, cette personne existe à travers ce qu’elle produit et ce qu’elle produit lui renvoie l’image de ce qu’elle aime être. Ainsi l’adulte se construit tout d’abord à travers son expression spontanée, improvisée.

HV : Oui mais il faudra bien à un moment apprendre les notes, faire ses gammes etc. Comment vous vous y prenez avec ce côté qui pourrait paraître un peu rébarbatif, surtout pour un haut potentiel ?

RK : La vocation des premiers cours, pour adultes ou enfants, consistent à démontrer que le premier maître est l’élève lui-même. Il réalise qu’il est capable de faire émerger, sans apprentissage, une foule d’éléments par l’improvisation. Et ça c’est magique ! Pour ce qui concerne l’apprentissage des notes, je pratique ce que j’ai nommé l’instant « coup de coude » : l’enfant, par exemple, produit une mélodie et lorsqu’il aime ce qu’il vient de jouer, je le note avec les codes usuels. Ensuite, il rentre chez lui avec sa partition. Il sait que cette partition, c’est lui, elle est l’image, la trace de son expression…  et c’est son cadeau. C’est ce que je nomme « l’apprentissage par provocation », provocare (faire naître, aller en avant). A partir de là, il y a plusieurs types de réactions, l’enfant qui demande à son voisin, son oncle, et qui comprend ainsi « comment ça marche ». Il y en a d’autres qui mettent la partition et qui jouent autre chose, etc. Les potentiels sont ainsi activés de façon extraordinaire. Le rôle du professeur est de saisir le point d’inflexion, c’est à dire à quel moment un apprentissage doit être réalisé. A l’inverse du processus d’instruction par gavage, inutile car l’étudiant développe une résistance à l’assimilation, il y a la pédagogie du sens, celle qui accorde l’élève avec des apprentissages opportuns, dont il a vraiment besoin pour son développement et qui le feront grandir.

HV : En fait vous vous appuyez sur le plaisir, sur le côté joyeux, créatif, émotionnel pour avancer ?

RK : Le pianiste Samson François a dit : « Le plaisir rend intelligent ! » La joie, le plaisir et le rayonnement sont les signes d’un acte créateur. Et pour moi, apprendre c’est créer. Je ne peux imaginer qu’un étudiant, à fortiori un enfant, n’ait pas les yeux qui pétillent quand il apprend ! Il ne doit pas sentir, un seul instant, que dessous, les théories et les techniques sont acérées. L’effort ne doit pas apparaître, là est toute la technique. Les américains adorent d’ailleurs mon approche pédagogique ! Ils disent qu’elle est joyeuse et extravertie comme ce qu’ils aiment et théorique et intériorisée « à la Française » ! Peu de méthodes semblent avoir ces deux aspects, elles oscillent souvent entre activisme ludique et plus rarement, théorie utopiste. 

HV : C’est jouissif.

RK : Oui parce qu’exister c’est jouissif. L’enfant se sent exister quand il sent ses forces vives l’animer. Tout l’art d’enseigner réside dans cette démarche d’aménagement cognitif, c’est à dire de permettre à l’élève d’activer préalablement le potentiel nécessaire au traitement de l’apprentissage qu’il veut et qu’il va effectuer. Pour cela, il est nécessaire de maîtriser les postures de dialogue qui lui permettront d’exprimer ses vrais désirs, ses goûts profonds. « Un enfant peut apprendre tout ce qu’il sait demander ».

HV : Que pourriez-vous dire à présent sur les hauts potentiels et le piano ?

RK : Pour les hauts potentiels, cette quête de l’essentiel est vitale. Les enjeux sont pour eux colossaux, fondamentaux. Si on ne procède pas de cette manière-là, les hauts potentiels seront mis à mal par rapport à leur conception intuitive. Pour eux, ce que je perçois dans toutes mes expériences, c’est cette hypersensibilité et surtout l’attention au sens, la pédagogie du sens est la seule qu’il puisse reconnaître. Les questions fusent : « Pourquoi les touches noires sont mises comme cela ? Pourquoi do, ré, mi ? » Un HPI a le goût de l’explication, du raisonnement ; comprendre le mécanisme d’accession à l’information peut être pour lui une activité en soi, primordiale, mais c’est souvent une manière soit de provoquer le maître (est-il à la hauteur ?) ou de se conformer à ce qu’on lui demande à l’école. Je voudrais dire quelques mots sur ce paradoxe ; la réalité apparaît souvent au HPI, dans un éclair : il a vu, il sait et il a conçu l’idée en une fraction de seconde. Lui demander alors des explications sur cette réalité qui s’impose aussi clairement à lui, le désempare et l’énerve même. Il ne veut pas prendre le temps de faire le chemin de la démonstration alors que tout paraît si évident ! Et le paradoxe, c’est qu’il aime au plus haut point qu’on lui explique les choses, il apprécie le raisonnement non pas pour ce qu’il démontre mais pour ce qu’il représente intrinsèquement. C’est ce que je nomme : le goût de l’esthétique du raisonnement.

Cela étant dit, les HP ne sont pas toujours HP musicaux et l’évidence d’une phrase musicale n’est pas celle d’une équation mathématique ou d’un raisonnement ! C’est là que la pédagogie doit être à la hauteur, entre explication approfondie et confirmation intuitive, entre art et science, entre besoins réels et provocation !

HV : Vous me parliez également de la fragilité de ces HPI pendant leur apprentissage ?

RK : Oui, il leur arrive d’avoir une idée mais d’être incapable de la formuler. Par exemple, un de mes élèves, haut potentiel de quatre ans, voulait faire une musique sur l’hydrogène qui représentait pour lui une ligne infinie. Il commença à jouer les notes sur le piano et il se rendit compte que le piano se terminait. Et là il devint blanc de désespoir car il ne pouvait faire exister l’hydrogène. Il n’arrivait pas à l’exprimer mais j’ai compris sa difficulté. Je lui ai donc appris la récurrence qui offre la possibilité de la continuité : j’ai fait des graves lorsqu’il allait vers les aigus et inversement. Le visage de l’enfant s’est alors illuminé, enfin il y avait une solution. C’était pour lui un enjeu vital, je dis vital en pesant vraiment mes mots car si, je n’avais pas trouvé la solution, je pense qu’il en aurait parlé toute la semaine, cela aurait été dramatique pour lui. L’apprentissage de l’erreur et de l’échec est important pour le HPI, mon enseignement, à travers l’improvisation, offre cette possibilité. L’improvisation, rupture à l’habituation, permet l’apprentissage de l’erreur comme une autre voie vers une autre réussite.

HV : Vous parliez aussi de ces hauts potentiels qui veulent exprimer en musique un goût, une couleur, une vision. Vous avez été confronté à cette synesthésie ?

RK : Lorsque les enfants sont jeunes leur cartographie cérébrale n’est pas totalement dessinée, donc pratiquement tous les enfants sont synesthètes. Les HPI ont souvent gardé cette capacité à mobiliser tout l’appareil sensoriel en le couplant avec leurs facultés cognitives et la mémoire. Par exemple, un enfant de quatre ans rentre en cours, se poste devant mon piano et me demande : « Tonton Robert, tu me joues la tour Eiffel ? ». Je lui joue quelque chose mais il me dit : « C’est pas ça la tour Eiffel ! ». J’essaye de savoir comment ça peut être, je tente une autre musique et il réagit : « C’est mieux, mais c’est pas encore ça ». Comme je sais ce que j’ai changé, je vais dans ce paramètre-là et cette fois il est d’accord, ce qui veut dire qu’il avait déjà une pensée sonore en lien avec la tour Eiffel, et ça, c’est extraordinaire !

De ce jour-là, j’ai travaillé sur la synesthésie comme une stimulation de la créativité. Quand je dis aux enfants que je vais leur jouer soit la lavande, la rose, le cumin, le romarin, des odeurs qu’ils connaissent ou que je leur fais sentir avant, c’est extraordinaire pour eux, ça ne leur pose pas de problèmes. Avec les adultes, là-aussi, j’ai ouvert pas mal de voies. J’ai entendu : « Je vois le A en bleu, le I en rouge ». C’est une ouverture sur le monde, ça montre que la musique ce n’est pas seulement quand on est assis devant un piano, pour répondre à la question sur Henri. La musique c’est une manière d’être, un savoir-être.

HV : Comment vous reconnaissez les hauts potentiels en plus de leur quête de sens ?

RK : J’ai mis un temps à le réaliser, ce sont les enfants qui m’attrapent la jambe au moment de partir. J’ai fait une conférence à Nice pour différentes institutions spécialisées auprès des hauts potentiels et je leur ai fait part de ce curieux comportement de la part de certains petits élèves. Et une neuropsychiatre, collaboratrice de Jean Claude Terrassier me dit : « Mais les zèbres reconnaissent les zèbres ». C’est la première fois que je me suis questionné sur la raison pour laquelle les enfants et adultes HPI venaient vers moi. Ces enfants m’aiment particulièrement. Les adultes aussi « m’attrapent la jambe », à leur façon…

HV : Qu’est-ce que vous pourriez dire d’autres sur les hauts potentiels que vous côtoyez et le piano ?

RK : Ces dernières années, je pense que 95% voire 100% des adultes qui fréquentent mes écoles à Paris ou en province, sont des HPI.

HV : Vous voulez dire que tous les adultes qui commencent le piano tardivement sont HPI ?

RK : Oui, pour la plupart de ceux qui fréquentent mes écoles, ailleurs je ne sais pas ? Est-ce le piano ou ma pédagogie ? Une adulte m’a déclaré récemment : « Le piano ne m’intéresse pas particulièrement, ce qui passionne c’est ce que la musique m’offre, à travers ton approche, du regard sur le monde et sur les hommes. Je fais du piano parce que ça me donne accès à cet échange-là et à cette qualité de présence. La musique donne de la beauté à la pensée »

HV : Vous l’expliquez comment ? Parce qu’en dehors du fait que vous êtes sûrement quelqu’un d’exceptionnel (rires), elle aurait pu faire ça avec son boulanger ou sa couturière…

RK : C’est la question que je me pose. Si j’enseignais les mathématiques ou si j’avais un centre hippique, est-ce que j’aurais les mêmes rapports avec mes élèves ? Je pense que ce qui exceptionnel c’est la musique, le premier et le seul langage qui puisse s’acquérir sans apprentissage, comme le cri d’un enfant qui naît, spontané, essentiel qui mobilise l’affect, l’émotion, le geste, le corps, la respiration, et aussi l’intellect, l’intuition, le mental… Quelle discipline offre autant de voies d’expression simultanées ? Le HPI n’a-t-il pas le souci de ses flux continus émanant de plusieurs modalités sensorielles ? Alors vive la musique !

HV : Est-ce que vous pensez qu’il y a des HPI qui vont faire la même chose avec un trompettiste ou une violoniste qui aurait une façon singulière d’enseigner ? Ou vous pensez que le piano regroupe plus la communauté des zèbres qu’un autre instrument ?

RK : Je pense que le piano est l’instrument idéal pour une approche spontanée et intuitive. Le HPI, surtout s’il intellectualise démesurément, aura des difficultés à patienter des mois pour sortir un son d’une trompette ou ajuster l’équilibre d’un archet. Alors qu’en jetant ses mains sur un clavier, il localise immédiatement ses zones favorites et il élabore en quelques minutes, des productions qu’il reconnaît comme pertinentes. Il sait immédiatement que la promesse du sens est tenue.

De plus, le piano est le seul instrument qui permette de conjuguer des flux simultanés. Dès qu’on pose ses mains sur un clavier, on valide la présence de plusieurs flux de pensée à travers l’action de ses dix doigts. C’est très apaisant pour les HPI. On a mille voix qui sortent en même temps, qui se chevauchent et s’entrecroisent comme les vagues sur le rivage. Quand un HPI joue une fugue de Bach, il s’apaise car tous ses flux de pensée sont « occupés » par les différentes voix qu’il faut valider, maîtriser, conjuguer.

HV : Et ça, il n’y a que le piano qui le fait ?

RK : La trompette c’est un son à la fois, la flûte également, la guitare c’est limité, le piano est, par excellence, un instrument polyphonique, dès le premier cours, on joue au moins deux notes en même temps. Il y a également la notion de mise à distance. La plupart des autres instruments on les a contre soi, il y a un corps à corps affectif. Le piano c’est le seul instrument dont on peut se libérer comme ça. Je joue, j’enlève mes mains : on a à la fois le corps à corps et le contact visuel, la distance, on est dans le théâtre de nos émotions. On met en jeu nos émotions, on les regarde avec détachement, on en a un contrôle absolu du rythme, de la mélodie, de l’accompagnement. On est un chef d’orchestre. Mais attention, je ne prône pas la suprématie du piano ! Chaque instrument a sa particularité, j’examine ici celle du piano en rapport avec notre sujet, les HPI.

Avantage ou inconvénient ? le piano a, contrairement à la flûte, une masse imposante. Granados disait quand il montait sur scène : « J’ai l’impression d’aller affronter le taureau ». Cette grande masse noire, c’est l’esprit contre la matière, c’est une mise à distance, un combat constructif où les forces vont se contredire et se construire mutuellement.

HV : Une corrida, en quelque sorte ?

RK : Oui, le piano c’est ça, une grosse masse, on peut rester à distance, on peut la combattre et en même temps on en a besoin, c’est notre complice et c’est notre ennemi. Le piano représente la lutte constructive contre la matière.

HV : Vous l’expliquez comment ? Parce qu’en dehors du fait que vous êtes sûrement quelqu’un d’exceptionnel (rires), elle aurait pu faire ça avec son boulanger ou sa couturière…

RK : C’est la question que je me pose. Si j’enseignais les mathématiques ou si j’avais un centre hippique, est-ce que j’aurais les mêmes rapports avec mes élèves ? Je pense que ce qui exceptionnel c’est la musique, le premier et le seul langage qui puisse s’acquérir sans apprentissage, comme le cri d’un enfant qui naît (La musique, premier – proto apprentissage spontané et essentiel). Ainsi, la musique existe dès le premier cours, sans préparation ni apprentissage, elle émerge de l’étudiant, puis elle se développe en construisant celui qui la pratique. Elle est un premier apprentissage, un proto apprentissage spontané qui mobilise l’affect, l’émotion, le geste, le corps, la respiration, et aussi l’intellect, l’intuition, le mental… Quelle discipline offre autant de voies d’expression simultanées ? Le HPI n’a-t-il pas le souci de ses flux continus émanant de plusieurs modalités sensorielles ? Alors vive la musique !

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